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Sacré Boris !

 
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zico
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Inscrit le: 23 Jan 2005
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MessagePosté le: Mar 14 Mar 2006 2:12 pm    Sujet du message: Sacré Boris ! Répondre en citant

Pour le plaisir, je me permets de vous faire partager mes influences pataphysiciennes avec cette petite lettre de protestation datée de 1959. Que le mirliton qui sommeille en vous se réveille !


"Lettre à sa Magnificence le Baron Jean Mollet
Vice-Curateur du Collège de 'Pataphysique
sur les truqueurs de la guerre



L'on s'en doutait parfois, comme je ne saurais l'apprendre à Votre Magnificence, mais le doute n'est plus possible ; le moment est venu de le dire au grand jour ; la guerre est truquée. Quelle guerre ? Je n'en mets aucune spécialement en cause ; à mon avis, il n'y en a pas encore eu une bonne, et l'on verra pourquoi. Il me semble, et c'est tout, utile et urgent d'attirer l'attention des bons citoyens sur le mauvais usage que l'on fait de leurs deniers.
C'est le hasard d'une rencontre qui m'a mis la puce à la cervelle. Obligé, récemment, de laisser au garage mon char à essence (la paresse, je crains) j'eus l'idée, pour gagner le lieu clos où je travaille, dans un silence approximatif, à préparer la mise en conserve de ces aliments spécifiques de l'oreille, les vibrations musicales, j'eus, disais-je, l'idée de prendre l'autobus. Il n'était pas fort encombré et c'est ainsi que je trouvai place vis-à-vis d'un homme âgé. Son âge était-il respectable ? Je n'ai pas accoutumé de respecter ou de mépriser ; je choisis plutôt parmi cette gamme de sentiments qui vont de l'amour à la haine en passant par les degrés de l'affection, de l'indifférence et de l'inimitié. Bref, j'étais en face d'un homme de soixante-neuf ans, nombre pour lequel je n'éprouve non plus aucun respect particulier ; il n'est, à tout prendre, qu'un symbole et je n'en suis point, j'en remercie Votre Magnificence, à m'effrayer d'un symbole qui restera, quelle que soit la force de l'éruption, sous mon entière domination.
Pour en venir au fait, le revers du veston de ce vieil énantiomorphe de moi-même portait quelques fragments de rubans colorés, noués à la boutonnière ; curieux de nature, je me permis d'en demander l'usage.
— Celui-ci, me dit-on, est la Médaille militaire. L'autre, la Croix de Guerre. Et voici la Légion d'honneur de Lyon. La rosette.
— Je ne vois ni médaille ni croix, observai-je, mais de jolis galons de couleur. Serait-ce qu'il y eut une guerre et que vous...
— Quatorze-Dix-huit, fit-il, me coupant la parole, mais sans insolence.
— Je m'exprime mal, repris-je, seriez-vous revenu de la guerre ?
— Sans une égratignure, jeune homme.
La canaille semblait s'en vanter.
— Voulez-vous me dire, poursuivis-je (d'un ton que j'avais quelque peine à modérer), que cette guerre de Quatorze a été mal faite ?

Magnificence, je passe sur la suite de ce colloque. Il devait m'apporter cette triste certitude : oui, on nous trompe ; oui, les guerres sont mal faites ; oui, il y a des survivants parmi les combattants. Oh ! j'imagine que Votre Magnificence va hausser les épaules. Il s'emporte, pensera-t-Elle, avec un léger sourire et ce mouvement du chef que je connais bien. Il se fait des idées... On lui aura monté le bourrichon...
Eh bien non. J'ai fait mon enquête ; elle est concluante. La vérité est affreuse : toute noire avec du rosé en plaques ; la voici : à chaque guerre, des milliers de combattants reviennent sains et saufs.

*
* *

Je me garderai d'insister sur le danger psychologique de ce triste état de choses : il est précis, colossal, monstrueux ; l'individu qui revient d'une guerre a, obligatoirement, plus ou moins l'idée qu'elle n'était pas dangereuse. Ceci concourt à l'échec de la suivante, et ne fait pas prendre au sérieux les guerres en général. Mais ce ne serait rien. Le combattant qui ne s'est pas fait tuer garde en lui-même une mentalité de raté ; il aura à cœur de compenser cette déficience et contribuera donc à préparer la suivante ; or comment voulez-vous qu'il la prépare bien, puisqu'il s'est tiré de la précédente et que par conséquent, du point de vue de la guerre, il est disqualifié ?
Mais je le répète, je ne traînerai pas sur l'aspect intérieur de la chose. Le côté social est plus grave. Voici, Magnificence, ce à quoi l'on utilise l'argent que vous versez ; voilà ce que l'on fait du mien, de nos impôts, de nos efforts. Voilà ce que l'on fait du travail de ces dizaines de milliers de braves ouvriers qui, du matin au soir, d'un bout de l'année à l'autre, s'épuisent à tourner des obus, à fabriquer, au péril de leur vie, des explosifs dangereux dans des établissements pleins de courants d'air, à monter des avions qui, eux non plus, ne devraient pas revenir mais qui reviennent parfois. On m'a cité des cas. La vie blesse.
Oh, qu'une bonne partie de la responsabilité de tout ceci incombe à l'ennemi, cela, Magnificence, je n'en disconviens pas. C'est grave, certes. L'ennemi, lui non plus, ne fait pas son devoir. Mais tout de même, reconnaissons que nous essayons de le gêner. Un ennemi un peu aidé nous détruirait jusqu'au dernier. Or, loin de l'aider, nous lui donnons dans le nez de l'arme rouge, de l'arme blanche, du mortier, du canon, de la bombe variée, du napalm ; si parfois, comme en 1940, nous usons d'une tactique neuve, tentant de l'induire à courir très vite pour tomber à la mer, emporté par son élan, reconnaissons que de tels exemples sont rares et qu'en 1940, en tout cas, la technique n'était pas au point puisque nous n'avons pas sauté dans l'eau les premiers pour l'attirer à notre suite.

Mais, quoi !...à chaque guerre, le même phénomène navrant se reproduit : on engage, en masse, des amateurs. La guerre, pourtant, ce n'est pas n'importe quoi ; c'est fait pour tuer les gens et ça s'apprend. Or, que se passe-t-il ? Chaque fois, dans les deux camps, au lieu de confier à des mains professionnelles l'infinité de tâches délicates qui concourent à la réussite des belles campagnes, on embauche des milliers de manœuvres non spécialisés et on les fait instruire par des guerriers professionnels âgés ou de grade inférieur, donc qui ont raté une guerre précédente. Comment veut-on que l'esprit des recrues — et certaines ne demanderaient pas mieux que de se dévouer à la cause de la guerre — acquière les qualités nécessaires à la réalisation parfaite d'une guerre idéale ? Sans nous y attarder, ne faisons qu'effleurer au passage le terme " mobilisation ". Croyez-vous que le dessein du législateur, en employant ce mot, ait été, justement, d'" immobiliser " les mobilisés dans les casernes ? Pour moi, éclairé que je suis déjà par mes réflexions, la contradiction ne saurait surprendre ; elle procède purement et simplement de l'esprit de sabotage entretenu par les survivants des guerres passées.

Imaginons, par un vol majestueux de l'esprit — et celui de Votre Magnificence a l'envergure apte à ces élans immenses — une guerre réussie. Imaginons une guerre où toutes les munitions sont épuisées, tous les ouvriers à court de matières premières, tous les soldats et tous les chefs abattus — et ceci de part et d'autre, dans les deux camps. Ah, je le sais bien, tel résultat exigerait une minutieuse préparation ; et l'on vous déclare les guerres avec une légèreté, une désinvolture, qui rendent irréalisable cette guerre idéale en vue de laquelle, contre toute espérance, nous continuons — et nous continuerons — de verser notre obole quotidienne. Mais imaginons, Magnificence, imaginons ce combat dont pas un combattant ne réchapperait ! Voilà qui serait résoudre le conflit. Car un problème ne se pose pas. Votre Magnificence sait qu'on le pose. Il n'est que de supprimer cet " on ". De même, un conflit sans combattants n'est plus un conflit, et il ne survit jamais à leur disparition.

J'ai vilipendé — non sans raison. Votre Magnificence me l'accordera — les amateurs ; mais le plus triste, c'est que certains professionnels ne font pas leur devoir. Certes, il est inadmissible qu'un mobilisé ordinaire revienne intact du front ; mais c'est qu'on a le tort de mobiliser n'importe qui, et en trop grand nombre. Que Votre Magnificence me donne une armée de cinquante hommes, et je me fais fort de la contrôler ; je lui garantis qu'aucun des cinquante hommes n'en reviendra, dusse-je les abattre de mes mains et sans l'aide de l'ennemi ; mais un million d'hommes. Magnificence... non. Un million, je ne peux plus rien lui garantir. Mais là n'est pas l'argument ; le plus tragique, c'est que des soldats de carrière réchappent de la guerre. Jadis, les officiers chargeaient à la tête de leurs troupes ; ils savaient bien, eux, que leur mort était essentielle à la bonne marche de la guerre, grâce au jeu de l'avancement qui plaçait immédiatement le subalterne le plus qualifié au point le plus dangereux, celui où le chef venait de périr. De nos jours, on semble mettre cette notion de base en doute ; on a vu des généraux modernes dépasser cinquante ans et commander leurs forces depuis des P. C. disposés à l'arrière, voire abrités. L'on m'assure, et je suis tout prêt à le croire, que ceci a l'heureux effet d'étendre le champ des opérations et de multiplier ainsi les risques, en allongeant l'attaque adverse ; les avions, me dit-on, sont actuellement assez nombreux pour inonder de bombes des surfaces importantes. Ce raisonnement me semble suspect ; on sait bien, hélas, que certaines bombes manquent leur but, que toutes, malheureusement, n'explosent pas ; que le maladroit et grossier camouflage grâce auquel on tente de mettre en valeur les cibles de choix voit souvent son effet annulé par la malignité de la nature, qui réussit dans certains cas à l'imiter. Pourtant, on c***çoit encore, je l'admets, que les professionnels de la guerre, irrités par l'idée de n'avoir que des amateurs à leur disposition, cherchent à s'en débarrasser le plus vite possible en les expédiant à l'avant-garde. Or, ils y rencontrent d'autres amateurs, ennemis, oui mais aussi maladroits qu'eux-mêmes, et le conflit s'éternise comme il le fit, paraît-il, à Verdun voici une quarantaine d'années, ces pauvres gens ne parvenant pas à s'exterminer malgré l'aide intensive de l'artillerie des deux camps. La discussion est délicate ; il y a, sans doute, à déterminer l'ordre dans lequel il faut éliminer les officiers des différents grades pour obtenir de la guerre son rendement maximum. Des chaussetrapes surgissent à chaque pas : par exemple, si un général est adroit, vaut-il mieux qu'il soit tué rapidement ou non ? Le calcul est délicat. S'il est très adroit, il tue ou fait tuer de nombreux ennemis sans perdre trop d'hommes ; mais s'il ne subit pas de grosses pertes, c'est que le général ennemi devant lequel il se trouve n'est pas très adroit ; en ce cas, comment dire du premier qu'il est très adroit, s'il se borne à triompher de maladroits ? et s'il n'est pas très adroit, ne serait-il pas bon — du point de vue de la guerre, toujours — qu'il fût tué rapidement ? Le problème, je le dis, est très épineux et fait intervenir le calcul des probabilités. Naturellement, on peut dire, en gros, qu'il serait bon qu'un général disparût au moment où il a fait un quota déterminé de victimes ; une étude statistique donnerait des chiffres provisoirement acceptables pour le minimum exigible.
Il ne reste pas moins de tout ceci, pour revenir à l'exemple de l'officier chargeant jadis à la tête de ses troupes, que (et c'était le cas) lorsque des professionnels sont en présence, la guerre réussit beaucoup mieux (tout est relatif) que lorsque les amateurs abondent sur le terrain. Un homme, à mon sens, s'est conduit, jadis, à merveille : c'est celui qui, à Fontenoy, lança la phrase, fameuse à juste titre : " Messieurs les Anglais, tirez les premiers. " A n'en pas douter, dans son esprit, les Français devaient tirer en même temps ; c'était la façon de réaliser un carnage maximum : réunir, au point fixe, les troupes, et se fusiller à bout portant. Sans doute trahi par des subordonnés d'esprit lent, cet homme, ce vrai soldat, n'en obtint pas moins un résultat satisfaisant. Depuis, des stratèges improvisés ont inventé la guerre droite, la guerre de mouvement, la guérilla, le harcèlement, le décrochage, le repli sur des positions préparées (oh ! hideux pléonasme) à l'avance, toutes tactiques qui ont l'avantage de gâcher énormément de matériel et de coûter fort cher, mais qui négligent l'essentiel : la disparition du combattant.

Votre Magnificence me pardonnera le désordre de ces réflexions que je jette tout à trac, notées comme elles me sont venues ; mon indignation n'a pas laissé à ma pensée le temps de filtrer et de mettre à sa place chacun des éléments qui venaient s'offrir à l'alimenter. Cette lettre part du cœur ; je me suis soudain vu bafoué, volé, floué ; nous n'avons pas les guerres pour lesquelles nous payons, et je ne suis pas content : Votre Magnificence ne niera pas qu'il y avait de quoi.
Qu'on se réveille donc, il est temps encore ; allons contre ce courant dangereux qui nous entraîne vers les gouffres. Qu'on me croie : le jour où personne ne reviendra d'une guerre, c'est qu'elle aura enfin été bien faite. Ce jour-là, on s'apercevra que toutes les tentatives avortées jusqu'ici ont été l'oeuvre de farceurs. Ce jour-là, on s'apercevra qu'il suffit d'UNE guerre pour effacer les préjugés qui s'attachent encore à ce mode de destruction. Ce jour-là, il sera, à jamais, inutile de recommencer.

Le 29 sable 86, vacuation de Bombe.

P.-S. — On s'enquiert auprès de moi de la conduite à tenir vis-à-vis de ceux qui reviennent des guerres actuelles. Sachez que cela m'indiffère ; ce sont des guerres falsifiées, il est bien vrai, mais surtout ce ne sont pas mes guerres. En bonne logique, on devrait abattre tous ceux qui reviennent intacts et tolérer — pourvu qu'ils se taisent — ceux qui reviennent partiellement morts, mutilés ou blessés. On préférera, évidemment, ceux qui reviennent déprivés de l'usage de la parole, et l'on interdira absolument à tous, quels qu'ils soient, de se targuer du titre " ancien combattant ". Une seule dénomination convient à cette vermine : celle de " ratés de la guerre ".

1er décervelage 86

Dossier 7 du Collège de 'Pataphysique
(11 gidouilïe 86 = 25 juin 1959).
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nike
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MessagePosté le: Mar 14 Mar 2006 3:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Trop long Cool
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Loïc_da_winner
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MessagePosté le: Mar 14 Mar 2006 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai tout lu ça va c'était bien marrant. Mais pourrait on avoir plus de précisions sur ce texte?
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darkco
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MessagePosté le: Mer 15 Mar 2006 8:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et ben ta du courage moi je suis comme Nike= trop long
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MessagePosté le: Jeu 16 Mar 2006 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je propose un ptit entraînement pour ceux qui passent leur BAC de french: "résumez le texte de Zico en 250 mots +/- 5%" Idea
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serialkever
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MessagePosté le: Dim 19 Mar 2006 1:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

euh, je ne sais pas lire, c'est vraiment dommage...
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nike
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MessagePosté le: Lun 20 Mar 2006 10:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ca va être encore plus dommage au mois de juin Laughing
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serialkever
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MessagePosté le: Lun 20 Mar 2006 1:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

c'est vrai.

D'ailleur c'est ce que m'a dit mon examinateur ou ...trice, c'était dur à identifier.
Elle/il m'a meme conseiller de m'entrainer a lire devant la glace, comme si je n'avait rien d'autre a foutre Exclamation
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Dernière édition par serialkever le Mar 21 Mar 2006 4:35 pm; édité 1 fois
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nike
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MessagePosté le: Mar 21 Mar 2006 1:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, et il ne fait pas encorez assez chaud pour se mettre devant une glace, mieux s'installer devant un bon ptit verre Wink
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