| zico 50
| Inscrit le: 23 Jan 2005 | Messages: 1241 | Localisation: rio de janeiro |
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Posté le: Ven 07 Oct 2005 2:36 pm Sujet du message: Tout ce vous rêviez de savoir sur "L'EPONGE" |
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Afin de poursuivre la série sur les sujets à la pointe de l'info :
Voici une petite étude sur la méconnue EPONGE par un célèbre naturaliste
Wihlem Egeheneilm :
"Zoophyte marin des mers plus ou moins chaudes, l’éponge a ceci de particulier qu’elle est poreuse, ce qui lui permet, grâce à un squelette des plus souples, d’expulser de son corps l’eau dont elle s’est nourrie.
Cette proximité avec le buveur de bière bavarois est devenue proverbiale de telle sorte que l’expression « boire comme une éponge » en est venue à désigner l’ivrogne. Ceci, de manière tout à fait erronée (comme souvent avec de telles expressions qui dénotent, il faut bien le dire, plutôt une compréhension naive et populaire du règne animal). En effet, l’éponge est sobre, aussi bien quant à son régime alimentaire qu’à sa tenue vestimentaire. Personne, pas même le porteur de bonnet rouge et d’épée d’académicien qui poursuivit de ses assiduités Jojo le mérou, allant jusqu'à le traquer avec une lampe de poche par - 300 mètres pour voir s’il b*** Goupy la pieuvre, personne, dis-je, n’a surpris une éponge avec un petit short moule-b*** en cuir, vocalisant tel un crétin des Alpes et urinant dans de petites rigoles amenagées à cet effet, pendant que des Heidis hydrocéphales de trois quintaux ornent leurs couettes de moult chopes.
L’éponge appartient à la famille des spongiaires et vit le plus souvent en groupes épars, n’aspirant qu’à la tranquillité. Elle tolère dans son voisinage quelques anémones, voire quelques rares bernicles, qui, malgré certains défauts, sachons au moins leur reconnaître cela, sont tout de même de paisibles voisins, comparés à la crevette, animal névrosé.
L’éponge a longtemps été la compagne de bain attitrée des femmes (le mâle ne se lavant que les jours d’orage). Elles passaient des heures entières à se caresser mutuellement, épousant chaque courbe et les divers dénivelés (et Dieu sait que les voies du Malin sont nombreuses).
La parenté de l’éponge avec le tartare-frites est en revanche plus contestée. Le tartare-frites est d’origine relativement récente, puisque la pomme de terre, dont les tubercules coupés en lamelles et frits dans l’huile donneront la fameuse frite, n’apparaît que très tardivement dans les super-hyper-markets du XVIIIè.
Mais on peut faire remonter le tartare jusqu’à son origine turco-mongole au XIIIè, où ces fiers cavaliers avaient pris l’habitude d’intercaler entre la selle et leur cheval un steak cru, qu’ils mangeaient par la suite, à la pause de midi. De nos jours le tartare se mange toujours cru mais haché. De plus, il faut y ajouter un jaune d’œuf (cru), du persil, de l’échalotte (hachée), des câpres, une sauce (dite tartare), du sel, du poivre, du piment (mais un peu de TabascoÒ fera l’affaire), un brin de ketchup (concession à la modernité) et pour la touche de perfidie : de la Worcestershire Sauce Ò. Servir avec une broussée de frite et quelques litres de bière de garde.
Certains vieux c*** ont voulu parler « Mythologie » et s’élever contre la symbolique (nationale ou moderne) du tartare-frite, raillant leur propre impuissance à travers l’organique, la masse, bref la bêtise. Il aurait mieux fallu qu’ils lisent les travaux d’un autre académicien sur l’opposition entre le cru et le cuit et surtout qu’ils s’interrogent sur le choix de la viande de bœuf. Car il se pourrait que l’interdit qui pèse sur le cheval, dans nos contrées, montre a contrario toute la bêtise du romantisme. Passons l’éponge." _________________ Brazil...là là là ..Brazil ..my old Brazil ...là là.. |
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